Vosges, début août. L'invisible cymbalière se gausse de notre ignorance. Partout présente en moyenne montagne, elle chemine discrètement entre les cirses et les lauriers de St-Antoine, dans les bouquets de reines des prés et de ronces, de nuit comme de jour. Silencieuse le matin, bégayante à midi, son chant puissant s'allonge et change de motif au fur et à mesure que la nuit approche. Évoquant parfois la cigale, d'où son surnom... l'invisible cymbalière (Tettigonia cantans) est pourtant bien une sauterelle ! Son leitmotiv : établir un empire là où la grande sauterelle verte s'esquive...
C’est ma sauterelle favorite, dommage qu’elle ne chante pas par ici…